Etape 15 - Museo del Oro - Les pièces maîtresses du musée
Mardi 6 novembre 2018. Chat échaudé craint l'eau froide... Un homme averti en vaut deux... Tous ces proverbes pour dire que pour ma deuxième visite du museo del Oro***, pas question cette fois-ci de manquer mes photos de la pièce maîtresse du musée : la balsa de la Ofrenda***.

Et il m'aura fallu m'y reprendre à multiples reprises pour prendre une photo correcte de cette merveille d'orfèvrerie. La Balsa de la Ofrenda, une minuscule pièce encore, représente un radeau fait de roseaux et de bambous, au centre duquel se tient le chef de la tribu Muisca

Ce petit radeau représente le passage du chef Muisca sur le lac sacré de la Laguna de Guatavita. En s'approchant de près, on peut distinguer le chef portant une coiffe sur la tête, des pendentifs pour les oreilles et le nez. Il est flanqué d'autres personnages plus petits dont deux portent des étendards comme décrits par les chroniqueurs de l'époque des conquistadors. On peut ainsi imaginer la soif de l'or qui s'est emparée de ces aventuriers lorsqu'ils ont imaginé le chef Muisca se plonger, tout pailleté d'or, dans les eaux sacrées de la Guatavita.

Autour de la balsa de la Ofrenda***, on trouve également exposés de multiples objets, parmi lesquels des tunjos, des figurines en or représentant des guerriers muiscas.

Ces objets en or n'avaient pas alors la valeur que les Espagnols purent estimer quand ils les découvrirent. Ils étaient destinés à servir d'offrandes au moment où le chef muisca se plongeait dans l'eau de la lguna de la Guatavita. Ils étaient alors jeté dans le lac pour accompagner le chef muisca.

Dernière salle du musée, la chambre de l'offrande offre un spectacle à nul autre pareil avec plus de 3.000 objets en or exposés derrière ses parois arrondies et transparentes.

La magie des jeux de lumière fait le reste. Diana en reste bouche bée. Les portes se referment derrière nous et on entend les chants sacrés koguis... Une expérience extraordinaire.

Au centre de la pièce, un trésor fait de plus de 1.000 pièces d'or s'illumine. Pendentifs, pectoraux, boucles d'oreilles, parures... Un trésor digne des Pirates des Caraïbes s'illumine.

L'or dégouline littéralement des murs. Un juste retour des choses. Dans les coyances des indiens, l'or était alors considéré comme les larmes du soleil...




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